Experts dénoncent contradictions dans témoignage plaignante Affaire Oscar Jegou et Hugo Auradou

D’après les spécialistes, la victime ne montre aucun signe évident de stress post-traumatique. Les deux joueurs de rugby accusés de viol aggravé en Argentine sont rentrés dans leur pays, la France.

L’affaire du viol présumé d’une femme argentine de 39 ans par deux joueurs de rugby français touche à sa fin

L’enquête sur le viol présumé d’une femme argentine de 39 ans par les joueurs de rugby français Oscar Jegou et Hugo Auradou, qui ont pu rentrer en France début septembre, touche à sa fin. L’examen du non-lieu pourrait avoir lieu dès la semaine prochaine, selon Rafael Cuneo Libarona, l’un des avocats argentins des joueurs. Une expertise, validée par le parquet, semble fragiliser la position de la plaignante.

L’expertise réalisée par les experts mandatés par le parquet a relevé « une série d’inconsistances et de contradictions qui dessinent globalement un récit peu vraisemblable au moment d’expliquer des situations auxquelles on la confronte ».

La plaignante influencée ?

L’expertise remet en question la spontanéité de la plaignante, notant une « perméabilité à ce que disent les autres », un « récit ni libre, ni spontané, et teinté d’influences externes évidentes, notamment de son amie », avec qui elle avait eu une conversation sérieuse par messages audios peu après les faits.

Elle a avoué qu’elle n’aurait pas porté plainte si son amie ne l’avait pas convaincue qu’elle avait été victime d’une agression sexuelle, notent les experts, soulignant que sa mère aurait également contribué à la convaincre. L’expertise décrit une personnalité « limitée dans son introspection, réticente à accepter les conséquences de ses actes », mais n’exclut pas que la plaignante puisse être en proie à un mal-être émotionnel suite à ce qui s’est passé. Cependant, « au sens strict », elle « ne présente pas de symptômes cliniques de stress post-traumatique causé par ce qu’elle dénonce ».

Source de l’article : Francetvinfo